La porte ouverte.
Nous serons cinq au plus fort de la résidence, jeudi soir et vendredi matin.
Ce fut un moment serein, trop court très calme, sans autre attente que la présence. On a ri on a lu on a beaucoup ri on a bu et mangé on a tous dormi ici.
C’était ce qu’il fallait dans les murs en bois, la surprise qui nait entre les minutes.
On est allée faire des courses.
Demain c’est le marché.
On a pris un café au café.
Ce qui reste de la communication.
Le divorce a été terrible.
Il n’y a plus de téléphone.
Il était grand et roux.
Il n’y a plus internet non plus.
Le désert est important.
Il a plu tout à l’heure.
(…)
fragments
Extrait du texte : Mitä jää – ce qui reste
Pauline Sauveur