écrire
écrire sur ce qui nous lie.
écrire les ambiances, les sensations, les émotions.
suivre le fil de ce qui compose et nourrit nos relations, aux autres et aux espaces.
presqu’îl-e
« Je vais changer de genre et je voudrais que tu suives ça, d’un point de vue artistique, ça t’intéresserait ? J’ai dit oui, immédiatement. J’ai rajouté : texte ou photo ? »
Projet pluridisciplinaire abordant la question du genre, en miroir avec le processus de création. Texte littéraire, pièce de théâtre, photograhie.
ce qui reste
« Parce que je regrette encore la glycine, la vue sur la cour et sur même les poubelles de chez l’une ou l’autre de mes grand-mères et les maisons vendues. »
Ce projet se concentre autour du thème du deuil et de la séparation, de la perte de lieux familiers.Texte, vidéo, audio et photograhie.
anima animal
« Cette envie reptile d’avoir tout sans renoncer à rien / bong sang c’est joli oui c’est le cœur qui cogne aux dents et l’envie qui me remplit la bouche »
Ce travail aborde notre lien à l’animal et au sauvage intérieur, ce qui fait le coeur, le corps et le désir, qui agit hors de nous parfois.
la nuit, beaucoup
« nous étions devant et autour et sur les flancs en bordure nous étions aux marges et à l’avancée aux arrières et sur nos gardes il fallait se relayer les premiers étaient venus en éclaireurs ils avaient réussi «
7 voix traversent les lieux. Texte écrit pour le Château d’Oiron (79).
journal de résidence
« Autour d’un café Séverine dit : je peux fondre plus lentement ou plus vite si besoin. Elle danse puis je lis, on s’entraine. Je lance les mots part de là ma feuille et j’entends quelqu’un qui semble de l’autre côté du mur, qui peut être entend et qui peut-être se demande. »
Du 11 octobre 2015 au 1er décembre 2016, une année en résidence, et son journal publié sur remue.net.
nocturne / chronique
« Un nocturne — étymologiquement, une « musique pour la nuit » — est une forme musicale classique, typiques du romantisme musical. Mais sommes-nous toujours romantiques devant notre écran d’ordinateur, nos tablettes, nos téléphones portables ? «
Nocturne #1 à #11
écrits avec Laurent Herrou, accueillis par remue.net
Et aussi :
un monde_tir à vue / chronique
« c’est impossible non envisageable que douze femmes fassent autorité puissent résumer la poésie générale générique globale même à la con la poésie c’est ça disons-le répétons-le pour la poésie à la con c’est non (…) »
Un monde _Tir à vue, avec Laurent Herrou, une chronique de 8 articles publiée sur remue.net
lire
et lire à voix haute.
pour soi, pour se nourrir, pour travailler l’écriture et les rythmes.
puis lire au public et donner le bruit du texte à entendre.
les yeux brodés Nuit de la lecture
Un voyage onirique, la recherche de la liberté, qui traverse le texte et les images qui naissent en direct sous les pinceaux de Barroux.
les yeux brodés festival Tandem
« Alors hier soir, je n’ai pas compris. J’ai vu un morceau s’écrouler et plein de poussière. J’étais perplexe, ça n’a pas fait de bruit, seulement de la poussière. »
Et les dessins de Barroux.
questionner l’architecture
creuser le sujet, l’envisager sous l’angle des usages, des usagers, à l’aune de la vie quotidienne, des fonctions attendues, des possibilités, des marges de libertés « construites » et induites par l’architecture.
genre et architecture / étude
L’architecture se construit-elle en fonction du genre ? Mais quel genre ? Celui des concepteurs ? Des décideurs ? Des investisseurs ? Des usagers ? Des habitants ?
Est-ce qu’une école, un immeuble, un équipement s’adresse plus spécifiquement à un genre ? Qu’est-ce qui tient de l’usage et qu’est-ce qui tient des concepteurs et des décideurs ? Et qu’est-ce qui tient à l’espace lui-même ?
Et qu’en est-il d’un troisième genre ? Que peut changer la rencontre transidentitaire ?
le quotidien exotique / étude
Redécouverte de l’espace et des objets quotidiens, français et finlandais.
Pour redéployer le regard face au sens de l’objet, face à sa dimension poétique, face aux champs qu’il ouvre dans l’imaginaire.
Pour redéfinir nos attachements à certains de ces objets qui nous servent chaque jour.
Et plus largement, pour une ouverture par le biais d’un quotidien universellement partagé.
performances, corps et espace
Peut-être que l’étrangeté et la puissance des performances viennent de ce qu’elles travaillent la question de l’inconfort du monde. Les performances déclinent le corps absolument, résolument là, présent, qui pense et se met sous votre regard, impossible à nier.
On peut aimer, détester, être mal à l’aise, attiré, perplexe, on peut même décider de partir parce que là c’est trop, ou rester parce que là c’est trop. Mais c’est soi et l’autre.
Le performeur a cette force-là, d’être présent au-delà de lui seul, inscrit dans une réalité concrète, qui nous rend à nous-mêmes.
photographier
photographier ce qui nous entoure.
regarder mieux pour lire (encore) et en apprendre.
arpenter, apprivoiser, déchiffrer l’écriture de l’image dans la photographie et sous nos yeux.
installer
se mettre en relation avec le lieu, l’envisager, le regarder et l’occuper,
poser l’objet, le texte, le mot, matérialiser des lignes de fuite, de regard, mettre en tension, en liaison, questionner l’espace par la présence, par la question que peut poser un objet, une phrase.
bruissements intimes
« Cette installation est née dans une vieille maison, un ancien office notarial, qui allait être démoli dans les mois à venir. Depuis, elle a voyagé, s’est installée au musée de la Chemiserie (à Argenton-sur-Creuse) dans d’anciens silos (à Chaumont) la maison Kawamata (à St Thélo) et en dialogue avec une photographe (à Nevers)… C’est chaque fois l’occasion d’explorer la notion d’habitat et ce qui nous lie au lieu qui nous abrite. »
capter
travailler l’image animée ou s’exprimer dedans.
ce qui reste
le bruits des verres à pied (teaser)
chaise sur le chemin
chaise dans la carrière
mains 1
mains 2
mains 3
retour sur
corps en échos
corps contemporain
résidence d’autrice
mémoire des carriers
Territoires et identités
galerie Canopy Paris
stage
avec Rinko Kawauchi