Une intimité, une proximité, en même temps qu’une multiplicité. Lire au public, un jour, un soir. Faire une lecture, cette action qui prendra chaque fois plus d’importance pour moi. Lire et dire, partager le texte, chuchoter dans le tube que vous portez à l’oreille, ou debout à voix nue ou micro en main, lire dans le jardin, lire à deux, nous répondre, lire dans la classe, devant vous dans la salle, sur scène.
Reconnaître la variation dans ma propre voix, passant de l’une à l’autre, de celle de ce personnage à cet autre, le je que j’énonce.
A l’intérieur, la multitude.
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la nuit, beaucoup /// château d'Oiron - 9'46''
les petits yeux /// confinement etc. - 5'09''
un monde_tir à vue /// herrou_sauveur - 35'55''
(sons) fragments /// ce qui reste - 2'58''
Lire à haute voix, au public, c’est chaque fois mettre en jeu l’espoir de l’écho, intérieur, silencieux, qui touche ceux qui écoutent.
C’est ce qui parfois se forme sans se voir, et qui parfois revient.
Photos Laurent Herrou, Philippe Dollo, Marie-Lys Hagenmüller, Agathe Génié, festival Tandem, Delphine Bordat, Ding, Benoit Gruhier.