Actionner le corps, individuel, concret, notre outil premier, intime et universel.
Et par prolongement, questionner ce qui l’entoure, ce qui le raconte, ce qui l’accompagne : les lieux, l’objet, le texte, le mot.
Intervenir en tant qu’autrice, c’est venir pour une rencontre, pour que la rencontre ait lieu.
C’est proposer une lecture (chaque fois), des échanges, un atelier, parfois lors d’une résidence, d’un projet au long cours.
Prendre place, souvent en lien avec un territoire et proposer des outils, une approche, complétés de références. Pour travailler ensemble et interroger tout autant, pour fabriquer nos traces communes et conquérir une parcelle de liberté, effective.
outils
L’outil dans la main, objet à actionner, qui provoque, interroge et se manie.
Il peut être également un protocole, une façon d’appréhender un sujet, un territoire.
Les outils se combinent, se déclinent, s’adaptent (de la maternelle aux adultes) et se partagent.
workshop corps et espace
Questionner la relation entre le coprs et son espace. Mouvement, échelle de lecture, territoire, texture, narration, identité : le corps-acteur-auteur.
la chaise
La chaise révèle l’attente, le corps et son mystère, ou l’absence du corps. L’objet anthropomorphe questionne la relation avec le paysage, le lieu et ses occupants.
Atelier en 4 modules : déambulation / échelle / confrontation / frictions.
Atelier sur mesure : rencontre ponctuelle ou renouvellée, intervention scolaire.
Atelier installation sur mesure : ponctuel ou renouvellé, intervention scolaire.
matérialiser l’écriture
Imprimer du texte, noir sur blanc, l’installer dans l’espace (naturel, urbain, scolaire) donner une autre place aux mots, aux histoires, aux voix. Partager. Donner à lire avec le coprs tout entier.
regarder mieux
Déambuler, découvrir un espace, le questionner, se demander, imaginer. Récolte sensible d’indices multiples. Matières, lumières, lignes, présences.
En prolongement d’un atelier d’écriture, pour une restitution ou en démarrage de projet.
Atelier immersion dans un lieu, une portion de territoire, un bâtiment.
Atelier d’écriture : déclencheurs multiples, approche détournée, invitation à.
bonbons mots
Mots matérialisés, pour jouer avec les mots, leur sens, leur sonorité, pour écrire et dépasser la peur d’écrire, de ne pas savoir. S’emparer autrement des mots durant un atelier
Atelier entièrement modulable, à l’oral à partir de 3-4 ans, à l’écrit dès les débuts de l’écriture, mais aussi avec les adultes, adolescents, groupes multiples.
traces
« Restituer : rendre ce qui a été pris indûment. Rétablir, remettre en son premier état (…) »
C’est aussi rendre audible, visible, matérialiser le travail souterrain (ou pas) de la rencontre, de l’atelier. Une intervention donne bien souvent lieu à une restitution. Et après ce temps précieux, que reste-il ?
support papier avant
Carnet de démarrage, carte postale à transformer, à effacer, à coller, document déroutant, questions curieuses. Supports papiers pour récolter : images mentales, impressions, sensations, débuts de fictions. En amont d’un atelier d’écriture.
support papier après
Les traces d’un projet débouchent parfois sur un travail éditorial mené en partenariat avec des graphistes. Pour offrir et garder une trace de la résidence, des rencontres, pour partager et témoigner de ce qui a eu lieu.
thématiques
Exemples de projets et d’approches
suivant les relations aux espaces : corporel / intérieur / urbain / naturel.
corporel
Corps, genre, identité, espace, corps-territoire. Avec une idée de la liberté du devenir.
presqu’îl-e
Le sujet du changement de genre m’a beaucoup intéressé lorsque j’étais ado. Je n’en ai jamais parlé, à part à ma grand-mère, un été. Je n’en ai jamais parlé. Jusqu’à ce qu’il me fasse cette proposition.
corps en échos / Viva Da Vinci 2019
Comment approcher un lieu ? Et comment prendre y place, à travers la photographie et l’écriture ? Pour une réponse multiple, personnelle, fictionnelle, intime et singulière.
le petit déjeuner
Le corps dans l’image, le corps-motif, objet ou fragment, est un habitant peut-être fragile, peut-être immobile. Il représente une sorte de question ouverte qui reste dans l’image. Il renvoie à notre relation à l’espace, à nos attachements aux lieux.
intérieur
Ici, c’est ma maison, vous entrez chez moi, dans ma maison. C’est chez nous ? C’est à vous ? Questionner les lieux, l’espace qui correspond à tel ou tel usage : lieu d’habitation, école, lieu de travail.
Habiter / habité.
habiter / habité
La masse immense des affaires qui s’accordent à nos gestes. Manger, dormir, aimer, grandir, vieillir et vivre chaque jour. Objets usés, ils s’amenuisent, se perdent et s’inutilisent.
bruissements intimes
Paroles silencieuses de la vie quotidienne. Le linge des jours qui passent, empaqueté, contient les pensées que je prête à ceux qui les ont portés, lavés, usés, repassés, rapiécés.
urbain
Un terrain urbain, un paysage en ville.
Des circuits, des passages, flux et individus dans l’espace public.
métro de Helsinki, Finlande
Proposer aux voyageurs, le temps de leur trajet en métro, un autre regard sur l’espace du wagon, inviter, observer, imaginer. Renforcer la sensation du lieu, s’ancrer dans l’espace.
avec vous, quartier de Chaumont (52)
Etre dehors, ensemble. Etre assis dehors, poser les chaise et poserensemble, avec les deux petites soeurs, la grande qui est fière et belle et les jumelles qui arrivent.
naturel
Un territoire rural, un paysage de campagne. Un espace personnel, partiel, commun.
La part construite et la part sauvage, végétale, animale, qui est là.
parc naturel du Gâtinais
Résidence d’écriture, d’une année, en Essonne, menée sur le thème de la mémoire des carriers et des carrières de grès, cette pierre dure qui a servi et sert encore à faire les pavés les bordures, des rues des villes.
Une année de découvertes, de rencontres, d’écriture et de travail, de lectures avec des artistes invités, terminée par une restitution dans la dernière carrière de grès en fonction.
Comte de Choulot, paysagiste
Photographier et mettre en lumière l’espace végétal, naturel. Retrouver les traces encore visibles de leur conception il y a plus de 100 ans. Pour illustrer un livre sur le travail et la vie romanesque du comte de Choulot, ou Paul de Lavenne (1794-1864) agent de liaison secret de la conteste de Berry, qui changera de vie, à 45 ans, pour devenir paysagiste et développer une pensée particulièrement moderne dans son traité L’art des jardins en 1846.
en chemin / trois collèges
Comment créer un lien à travers un projet artistique, entre trois collèges distants de 12 à 31 km ? Comment s’inscrire dans le territoire ?
De la maison au collège, à pied, en voiture, en bus scolaire, suivre ce trajet quotidien et régulier.
Et présenter 19 oeuvres installées dans le paysage, crées par les collégiens, lors d’une restitution en bus !