pauline sauveur

questionner les liens entre corps et espace(s)

Deviens ce que tu es – Expo lecture à Paris

Trans
Traversée
Transfuge — refuge. Trans-planté dans un autre territoire.
Avec le chemin à faire, sur ses propres jambes, pour développer ses propres racines.

L’inventaire du rien.
Là tu viens et rien de fait. Pas encore d’effets visibles, à peine les muscles au niveau des biceps. C’est une pose souvent reprise, lever les bras et faire saillir les muscles, en signe de victoire, de force et de puissance. Pas encore d’effet, et pourtant. Dès la première injection la libido explose, éclate, et envahit tout.

Le projet Presqu’îl-e 
existe
dans un premier livre intitulé Deviens ce que tu es
paru chez Jacques Flament éditions
dans sa belle collection Images&Mots

Il existe aussi sous la forme d’une exposition
actuellement visible (et jusqu’au 30 nov.)
au Café librairie de Sancerre (18)

 

qui donc sera accueillie à la Librairie Violette and Co
au 102 rue de Charonne, Paris 11ème,
et qui sera présente jusqu’au 7 janvier 2018.

Je lirai des extraits du livre ainsi que des pages inédites sur le même sujet.

Et pour fêter dignement le vernissage et la lecture
il y aura à n’en point douter
des cacahuètes !
C’est dire !

Au plaisir de vous y rencontrer : )

 

Récapitulatif des infos :

>> Café Librairie de Sancerre :
4 rue des trois pilliers, 18300 Sancerre
renseignements au 02 48 54 34 80
C’est ouvert le mercredi de 15h à 19h,
du jeudi au samedi de 10h à 12h et 15h à 19h,
et le dimanche de 11h à 12h30 et 15h30 à 18h30.

>> Librairie Violette and Co :
102 rue de Charonne, 75011 Paris
renseignements au 01 43 72 16 07
Ouverte du mardi au samedi de 11h à 20h30
et le dimanche de 14h à 19h.

Presqu’île.
Celle que l’on atteint en barque parce que la route n’existe pas. Elle est difficile d’accès et on est chaque fois heureux de l’atteindre. Elle est a ce dosage d’une entité autonome mais reliée. Une route pourrait être tracée, qui y sera dans des années, après. Mais là, elle ne l’est pas.

C’est une presqu’île sauvage, qui ne me fait pas peur, parce que ce presque change la donne. Un jour à pied s’il le faut, la traversée peut se faire, la possibilité est là, l’éventualité du fil, invisible, l’idée. Presqu’île, c’est un lieu, une catégorie d’espace. C’est une idée ronde qui se balade, s’attache, s’emporte et se relie.

Et c’est l’île parfois réelle et complète, quand vient la marée.