pauline sauveur

questionner les liens entre corps et espace(s)

lecture-atelier en forêt

Lire, en préambule, Des arbres sont des marcheurs lents (texte écrit il y a quelques temps pour l’exposition de photographies et dessins de François Dejardin) et se mettre en route.

Marcher dans la forêt et en apprendre plus sur les arbres, lors de pour cette rencontre-lecture-atelier en binôme avec Didier de Loiret Nature. S’installer dans le sentier, regarder mieux autour, chercher, scruter et trouver les éléments qui constituent l’arbre, et se réunir autour d’une table faite d’un torchon étalé par terre.

bonbons mots en forêt

Jouer avec les bonbons mots, les mots cailloux et les micro-mini mots colorés d’une seule syllabe.
Ce plaisir de voir que les mots matérialisés sont des petites invitations qui fonctionnent, à chaque fois. Des invitations et des choses humbles et légères mais puissamment efficaces. La matérialité de l’écriture pour partager une idée du plaisir de jouer avec les mots, ceux de tous les jours, ceux qui sont dans nos bouches et nos poches, sans avoir besoin d’aller plus loin. Matérialiser les mots et s’appuyer sur la force passive des choses (ces trucs qui, de fait, sont là : un mot sur deux millimètres de papier coloré, sur un caillou, sur un fragment de carton plume).

Dessiner quelque chose de la forêt, un détail, un truc, un morceau, sur une très petite carte, puisque le lieu du dessin compte aussi (comme le lieu où se trouve la personne dessinatrice). Puis proposer : de l’autre côté de la carte écrire les bruits, les sons, les chants d’oiseaux qui nous entourent. Et la polyphonie surprise qui découle de leur lecture simultanée à écouter :

écouter attentivement les sons les petits bruits et les chants de la forêt, puis les écrire, puis les lire !

Merci pour ce moment !!

Les deux rencontres ont été organisées dans le cadre de la résidence avec Ce qui nous lie, en plein cœur de la forêt d’Orléans, sur les lieux de Parenthèse.